mardi 17 février 2009

QJAA 2 : le charme de la taciturnité


Quand on mettait le présumée sorcière à la question, ordinaire ou extraordinaire (i.e. la torture), on la faisait d’abord jeûner, pour qu’elle ne vomisse pas, et on rasait toute partie pileuse, car, pensait-on, il n’est pas rare que le Démon se tienne caché dans les endroits obscènes, où il pouvait à la fois rester muet et faire disparaître les sensations de douleur au plus fort des supplices (Nicolas Remy, La Demonolatrie).

On appelait cela le « charme de la taciturnité ».

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