jeudi 29 mai 2008

Energie sacrée

Je bois un café en face de la bibliothèque.. Une femme en face de moi lit Accéder à son énergie sacrée d'une Judith quelque chose. Quelle perte de temps ! C'est fou ce besoin d'attribuer des noms et des attributs à quelque chose d'inexistant. Simplement par paresse de confronter la complexité de ce qui existe déjà.

mercredi 28 mai 2008

Hollande et le propre

J'écoutais ce matin un politicien français, qui s'appelle Hollande. Il est premier secrétaire du parti socialiste. Pas candidat à sa succession, disait-il. Pourtant il a dit une phrase du genre: "celle ou celui qui sera candidat à ma propre succession ..." Est-ce que je me trompe ? L'utilisation de "propre" est un aveu passé inaperçu: il est lui-même candidat à sa propre succession. Du moins, dans sa tête.

Frustration ?

Je n'ai pas baisé depuis samedi passé. Je voulais juste livrer cet indice en pâture aux psychologues bénévoles du net, cela leur épargnera quelques neurones à faire une hypothèse évidente.

Mais j'en garde un bon souvenir. Sa barbe un peu râpeuse et sa légère honte d'avoir fini trop tôt.

Bloguosphère

Quel nom affreux ! Mais bref. Faut pas faire confiance aux geeks pour donner des noms.

Je parcours la bloguosphère depuis un moment, principalement québécoise, mais pas uniquement. Pour l'instant, il y a peu de choses qui me tape dans l'oeil. J'y trouve beaucoup de compassion, de prétention, et un abîme de vanité. Surtout, beaucoup de paresse. La paresse qui fait qu'on préfère publier sa petite crotte sans intérêt plutôt que se taire ou travailler à trouver quelque chose qui ait un petit quelque chose d'universel malgré tout.

Défouloir

Je ne sais pas ce que sera ce journal. Je l'imagine comme l'endroit où je déverserai quelques indignations. J'aime les petitesses de mes contemporains. Je me sens plus grande à (très) peu de frais. Je suis assez exigeante, et très critique. C'est, en partie, mon métier. Ma bile, pourtant, a besoin de se déverser encore plus. Je tente l'exercice suivant: dire ce que je pense, quand je le pense, que cela blesse ou pas. Au diable la gentillesse et la compromission qui va avec. Et au diable les lecteurs.