Vous commettez un "crime", des "crimes".
Vous "payez votre dette" à "la société".
Vous sortez.
Mais on vous interdit de parler de votre "crime".
Vous faites penser que vous ne regrettez pas d'avoir commis vos "crimes".
Pour lesquels vous avez "payé".
Conclusion: nous n'avons pas le droit de ne pas regretter. Ou du moins de l'exprimer.
Est-ce juste ?
vendredi 3 octobre 2008
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2 commentaires:
Cela me fait penser au personnage de Meursault dans l'Étranger, de Camus.
Il n'exprime aucun regret pour son meurtre, le juge ne veut pas se contenter de le punir, il veut lui arracher des regrets...
Comme il ne regrette pas, il devient coupable de tout son immoralisme et il est puni de la peine capitale non plus simplement pour son meurtre, mais pour son immoralisme.
Excellente référence.
Je crois que la Justice tente d'oublier son injustice ontologique en contraignant le justiciable au regret. C'est de notre droit absolu de ne rien regretter.
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